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Bukolik Overdoz
People

Malgre un tournage eprouvant et des scenes difficiles:

"Je ne triche pas avec le public!"

Sebor LePorq

Interview exclusive du magazine

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Sebor LePorq, peu avant son arrestation.

Sebor le Porq, vous interpretez le personnage de Johnny Pourrave, le junkie, dans Bukolik Overdoz. N'avez-vous pas l'impression que ce role debile a fusille une carriere cinematographique qui s'annoncait pourtant prometteuse?

-- S.L.: Detrompez-vous. J'ai beaucoup investi dans ce role. Les prochains realisateurs qui feront appel a moi savent maintenant que je peux donner le meilleur de moi-meme sur les plateaux de tournage. Il m'a fallu vaincre l'apprehension de recevoir des dizaines de litres de sang frais en pleine poire, vivre dans la foret avec des cancrelats qui montaient sur mon vit à chaque miction (ce qui arrivait plus souvent qu'à son tour vu le nombre de bieres qu'il a fallu descendre pour nous aider a supporter les conditions) et surtout m'habituer aux remugles putrides de la tripaille en decomposition. Maintenant, c'est bon, j'aime ce doux fumet. Je m'en fais d'ailleurs des tartines tous les matins. C'est exquis, pis c'est bon pour la gaule. Alors pourquoi se priver, hein ou bjien?!

Dans une des scenes, vous tronconnez une personne. Quels enseignements en retirez vous personnellement?

-- S.L.: Une fois, lors d'une emission tele a laquelle j'avais ete invite, j'ai marche sur le pied de Stephane Bern par inadvertance. Il a hurle de maniere atroce pendant une bonne trentaine de secondes. Je croyais benoitement que cela serait la pire sonorite de souffrance qu'il me serait donne d'entendre dans ma vie. Quelle candeur! Grace à Dan Sledge, le realisateur, j'ai constate qu'un etre humain que l'on tronconne de gauche a droite fait un potin incomparable. Surtout lorsque les dents [de la tronconneuse, NDLR] s'attaquent a la colonne vertébrale. Le seul desavantage de cette mise a mort, c'est qu'elle souille un peu et ca, ca fait gueuler la Louise lorsqu'arrive le jour de la lessive. M'enfin, on ne fait pas des peaux d'ours sans casser d'omelettes, hein ou bjien?!

Pourriez-vous nous narrer une anecdote du tournage?

-- S.L.: Un souvenir m'a particulierement marque. Lors de la scene ou je passe de vie a trepas dans le labo, je suis tout d'abord pris de convulsions puis vomis sur la camera. Les esprits naïfs pourraient croire que la scène est truquee. Et bien non, d'entente avec l'equipe et le realisateur, nous avons pousse le professionalisme jusqu'a l'extreme et je regurgite reellement. Le probleme, c'est que pour me faire poser une galette, faut d'ja y aller: meme quand je roule des pelles a Savos El Bavos et que son énorme langue me titille la  luette, je tousse a peine. C'est dire.

Le realisateur a donc eu une idee de genie. Il a demande a toute l'equipe de retirer slips et chaussettes. Il les a fait mariner dans de l'alcool de riz, qu'il avait ramene d'un voyage a vocation professionnelle a Patpong. Il m'en a servi un grand verre, le tout couronne de creme fraiche et de puree de hareng. J'ai du ingurgiter le breuvage cul sec alors que toute l'equipe hurlait: "Vas-y, zi, zi, zi, ca sent le zizi, ca tombe bien, c'est de la que ca vient"! Croyez-moi, je n'ai eu aucune peine à cracher des fusees. Et le resultat risque d'etonner le public... 

"Pourquoi tant de haine?"
-- Saddam H., de B.